Vendredi dernier, le 11 novembre, nous avons assisté à l'édition 2010 de Mira pour profiter d'un événement unique. 

Mira, un festival d'arts numériques lancé en 2011, propose une grande variété d'activités : concerts, spectacles audiovisuels, expositions et installations d'art numérique, ateliers, etc. Une fusion exquise de l'art et de la technologie qui vise à montrer tout son potentiel pendant deux jours d'activités.

Le vendredi a commencé avec Kali Malone, Lucy Railton et Stephen O'Malley. Un voyage puissant avec sa signature Ambient/Drone où le public a pu faire l'expérience d'une véritable transe avec un mur de son d'un violoncelle et d'une guitare électrique nageant dans les effets et les harmonies. 

Juste après, a commencé l'un des spectacles les plus attendus par de nombreuses personnes. L'artiste italienne Caterina Barbieri a présenté un concert caractéristique avec une mise en scène à la hauteur de sa majestueuse musique. La reine moderne des synthétiseurs modulaires nous a ravis avec une magnifique performance live comprenant des classiques tels que Fantas ou SOTRS.

Le festival s'est tenu pour la première fois au parc des expositions de Montjuic, qui a dépassé toutes les attentes en affichant complet. La déambulation dans les installations audiovisuelles a été un véritable régal pour les sens, une expérience authentique qui a fusionné avec la musique, générant une synergie indescriptible et très particulière.

Alva Noto, compositeur minimaliste, a présenté son neuvième album studio, UNIEQAV, en compagnie de Ken Niibori, artiste visuel japonais. Une immersion dans l'ambient, la techno et le drone pour les oreilles les plus exquises sur la scène The Cloud. 

Plus tard, les Nord-Américains Phase Fatale et Pablo Bozzi ont présenté leur projet commun Soft Crash. Combinant Electro, EBM, Techno et Disco, ils ont fait danser le public sans discontinuer avec un son aux nuances à la fois rétro et modernes. Un set live très rafraîchissant avec beaucoup de rythme de la part de deux des artistes les plus talentueux basés à Berlin.

Après avoir fait monter le tempo du festival à la fin de la prestation de Soft Crash, Nia Archives a pris le relais pour faire la fête. L'artiste britannique a apporté le son britannique le plus pur sur la scène avec un DJ set puissant et très insouciant. Des rythmes marqués par une nette tendance Jungle mélangés à des morceaux modernes de R&B, Rap et Grime ont cassé le dancefloor de la scène The Ground by Dice.

L'événement s'est achevé à 5h30 du matin avec le DJ vétéran Special Request.

Une belle journée pour le début d'un festival au public récurrent et fidèle. Cependant, nous avons également rencontré des nouveaux venus dont l'expérience, d'après ce qu'ils nous ont dit, a été incroyable. 

Nous garderons un œil sur l'édition 2023, que nous attendons avec impatience chez  Renuevo.

Guillem